Concert Petite Messe Solennelle de ROSSINI Eglise Ste Bernadette Annecy 15 novembre 2024
CONCERT annuel du Grand Ensemble Vocal d' Annecy le GEVA Petite Messe Solennelle de ROSSINI
Petite messe solennelle
En 1863, Rossini a 71 ans quand il compose, comme il le dit lui-même dans une dédicace adressée
au Créateur lui-même, une « petite messe solennelle, a quatre parties, avec accompagnement de
deux pianos et harmonium[...]. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront
suffisants pour son exécution, savoir huit pour les choeurs, quatre pour les solos, total douze
chérubins. »
L’oeuvre est créée à Paris le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte
Alexis-Pillet, son commanditaire, puis en audition publique le 24 avril 1865. Son effectif très réduit
au regard des compositions imposantes de ce temps, vaut à cette messe d’être appelée « petite ».
Rossini l’orchestre lui-même en 1867 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire », mais
meurt avant qu’elle ne soit donnée en public.
Rossini a-t-il composé cette pièce liturgique pour se faire pardonner ses « péchés de vieillesse »
comme il les nomme ? Il est vrai qu’il a eu le temps de les accumuler depuis qu’il a pris en quelque
sorte sa retraite à l’âge de 38 ans. Il a alors composé tous ses opéras (plus d’une trentaine et non des
moindres : « Le Barbier de Séville », « Otello », « Guillaume Tell » et bien d’autres) qui ont
définitivement révolutionné le genre. Du reste, les révolutions du XIXè siècle lui valent de quitter
l’Italie où il est né pour la France où il gagne les faveurs de Charles X que détrône la révolution de
1830. Il tente de revenir en Italie où l’on n’apprécie guère son goût pour la monarchie, puis revient
définitivement en France attendre paisiblement ses vieux jours. On le dit hypocondriaque,
colérique, dépressif, joyeux, bon vivant, paresseux, amoureux des jolies femmes et grand amateur
de bonne chère…
La Petite messe solennelle qui mêle avec autant de malice que de talent les airs d’opéra et
l’inspiration religieuse a-t-elle suffit à le remettre en odeur de sainteté lorsque la mort l’emporte le
13 novembre 1868 dans sa résidence de Passy (à Paris, pas en Haute-Savoie…) ? Chi lo sa ?
En 1863, Rossini a 71 ans quand il compose, comme il le dit lui-même dans une dédicace adressée
au Créateur lui-même, une « petite messe solennelle, a quatre parties, avec accompagnement de
deux pianos et harmonium[...]. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront
suffisants pour son exécution, savoir huit pour les choeurs, quatre pour les solos, total douze
chérubins. »
L’oeuvre est créée à Paris le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte
Alexis-Pillet, son commanditaire, puis en audition publique le 24 avril 1865. Son effectif très réduit
au regard des compositions imposantes de ce temps, vaut à cette messe d’être appelée « petite ».
Rossini l’orchestre lui-même en 1867 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire », mais
meurt avant qu’elle ne soit donnée en public.
Rossini a-t-il composé cette pièce liturgique pour se faire pardonner ses « péchés de vieillesse »
comme il les nomme ? Il est vrai qu’il a eu le temps de les accumuler depuis qu’il a pris en quelque
sorte sa retraite à l’âge de 38 ans. Il a alors composé tous ses opéras (plus d’une trentaine et non des
moindres : « Le Barbier de Séville », « Otello », « Guillaume Tell » et bien d’autres) qui ont
définitivement révolutionné le genre. Du reste, les révolutions du XIXè siècle lui valent de quitter
l’Italie où il est né pour la France où il gagne les faveurs de Charles X que détrône la révolution de
1830. Il tente de revenir en Italie où l’on n’apprécie guère son goût pour la monarchie, puis revient
définitivement en France attendre paisiblement ses vieux jours. On le dit hypocondriaque,
colérique, dépressif, joyeux, bon vivant, paresseux, amoureux des jolies femmes et grand amateur
de bonne chère…
La Petite messe solennelle qui mêle avec autant de malice que de talent les airs d’opéra et
l’inspiration religieuse a-t-elle suffit à le remettre en odeur de sainteté lorsque la mort l’emporte le
13 novembre 1868 dans sa résidence de Passy (à Paris, pas en Haute-Savoie…) ? Chi lo sa ?