Après des tensions au sein du conseil communautaire, des réactions syndicales et un communiqué cinglant du groupe politique du maire, c’est désormais la société civile qui se mobilise. Huit associations locales — parmi lesquelles la Fnaut, France Nature Environnement, les Amis de la Terre ou encore le collectif Pas sans nous 74 — ont lancé une pétition pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une décision brutale et injustifiée. Dans leur texte, elles pointent une "diminution sans précédent" du service, actée "sans concertation" avec les usagers ni prise en compte de ses conséquences sociales ou écologiques.
Une mesure critiquée sur tous les fronts
La pétition détaille les coupes opérées dans le réseau et dénonce une dégradation importante de la qualité de service. Selon ses auteurs, les publics les plus fragiles sont en première ligne : salariés en horaires décalés, jeunes, personnes âgées et habitants des quartiers populaires sont directement touchés par la baisse de fréquence des bus, notamment en soirée et le week-end.
Elles demandent ainsi le rétablissement intégral de l’offre en vigueur avant les changements.
