Connaissant sa situation judiciaire, les agents savaient qu’il faisait l’objet d’un bon pour écrou, c’est-à-dire une décision ordonnant son incarcération. L’individu a été interpellé à 15h00 et immédiatement placé en rétention judiciaire. Très vite, les policiers ont constaté chez lui des signes de troubles psychiatriques. Un médecin de SOS Médecins est intervenu pour l’examiner et a conclu que son état n’était pas compatible avec la rétention. Informé de la situation, le Procureur a ordonné son transfert vers les Urgences Psychiatriques de l’hôpital.
Après sa prise en charge, son état a finalement été jugé compatible avec la procédure. L’homme a alors pu être entendu par les enquêteurs avant d’être présenté à la justice.