La liste de l'actuel adjoint au maire y voit "une étape cruciale" face à la crise du logement qui touche la ville haut-savoyarde.
Alexandre Mulatier-Gachet, candidat aux municipales, souligne que "la tension sur les loyers est devenue une véritable problématique sociale et économique pour notre ville", évoquant des effets d’exclusion sur les classes moyennes, les travailleurs essentiels et les agents publics, avec des conséquences jusque sur la capacité de la collectivité à recruter, notamment des policiers municipaux et des professionnels de la petite enfance.
"Ce vote pour la pérennisation de l’encadrement des loyers est une avancée majeure. C’est une mesure que nous porterons dans notre campagne, parce que chacun a le droit de vivre à Annecy", affirme le candidat.
Annecy figure parmi les cinq agglomérations aux loyers les plus élevés de France. Les loyers y auraient augmenté de plus de 7% depuis 2022, une dynamique que le collectif estime appelée à se poursuivre "si rien n’est fait".
Vivre Annecy reconnaît que l’encadrement des loyers "n’est pas la seule réponse", mais le présente comme un levier indispensable pour freiner la hausse des prix et "redonner de l’air aux habitants". Il dit regretter l’absence ou l’opposition des députés haut-savoyards lors du vote, et pointe en particulier l’absence à l’Assemblée d’Antoine Armand, député et candidat déclaré à Annecy, au moment de l’adoption du texte.







