Contre la xénophobie, les échanges interculturels

Pour maintenir ces échanges en Pays de Savoie, les organismes ont dû s'adapter pendant la crise.

Comment maintenir les échanges interculturels au sein des écoles malgré la pandémie ? Pour l’AFS-Vivre Sans Frontières des Pays de Savoie, la solution a été de s’adapter. Cette association, qui est née à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, a pour objectif d’accompagner les élèves désireux d’apprendre une autre langue et de découvrir une nouvelle culture.

Actuellement, 4 lycéens étrangers sont scolarisés dans les deux Savoie. A Annecy, une 5e lycéenne, originaire d’Italie, recherche une famille d’accueil pour la rentrée prochaine, dans l'espoir que la situation sanitaire ne se dégrade pas une nouvelle fois d’ici là.

En plus de ces échanges "physiques", l'association a développé depuis le confinement des échanges virtuels pour que les élèves rapatriés ou qui ne peuvent pas se déplacer puissent poursuivre l'expérience.

Les familles d’accueil sont toutes bénévoles. Si vous souhaitez vous aussi accueillir des jeunes étudiants, vous pouvez en faire la demande sur : www.afs.fr

Philippe Cailler, président de l’AFS Pays de Savoie revient justement sur les conditions d’accueil de ces échanges.