Un protocole lié aux violences conjugales signé en Haute-Savoie

Un protocole lié aux violences conjugales signé en Haute-Savoie
Photo d'illustration

La lutte contre les violences conjugales se poursuit en Haute-Savoie.

Un protocole relatif à l’aide au repérage de ces faits vient d’être signé dans le département entre le Conseil départemental de l’Ordre des Médecins, les directions des groupements hospitaliers de Haute-Savoie et les Procureurs d’Annecy, de Bonneville et de Thonon. L’objectif est d’aider les victimes à pouvoir être protégées, mais aussi à ce que les signalements puissent être effectués par les médecins qui en ont connaissance tout en respectant les principes du secret médical. Un protocole qui concerne également les violences intrafamiliales.

Les précisions du Conseil départemental de l’Ordre des Médecins de Haute-Savoie :

Objet : Signature d’un protocole relatif à l’aide au repérage des violences conjugales et au signalement par le corps médical des personnes victimes de violences conjugales

Avec Madame Line BONNET, Procureure de la République près du tribunal judicaire d’Annecy,
Madame Karline BOUISSET, Procureure de la République près du tribunal judicaire de Bonneville,
Monsieur Bruno BADRE, Procureur de la République près le tribunal judicaire de Thonon les Bains,
Et Les directions des groupements hospitaliers de Haute-Savoie, Monsieur Vincent DELIVET ET Monsieur Didier RENAUT,
Le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de Haute-Savoie, présidé par le Docteur René – Pierre LABARRIERE ont signé un protocole d’accord concernant les violences intrafamiliales et conjugales dont l’objectif est d’aider les victimes de cette situation à pouvoir être protégées. Il permet également à ce que les signalements puissent être effectués par les médecins qui en ont connaissance en respectant les principes déontologiques du Secret Médical.

Ce protocole permettra également de renforcer le travail conjoint entre les différents acteurs médicaux et judicaires et développer la formation de ces derniers confrontés à ces situations et venir en aide aux victimes.

Ce protocole a également pour objectif de protéger les soignants qui seraient amenés à faire un signalement.
Il s’agit d’une première étape dans une collaboration des institutions médicales et judicaires face à ce fléau très préoccupant.