Haute-Savoie : des associations mobilisées pour les enfants

Haute-Savoie : des associations mobilisées pour les enfants
Photo d'illustration

Un collectif d’associations départementales d’aides aux mineurs non accompagnés s’est rendu aujourd’hui (lundi) au Conseil départemental à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant.

L’objectif était de remettre au président du Département une lettre de demande de rendez-vous officiel pour « l’alerter sur la situation dramatique » en Haute-Savoie. Selon le collectif, tous les mineurs étrangers qui arrivent sur le territoire ne sont pas systématiquement mis à l’abri et scolarisés, comme cela devrait être le cas. Le président du Département devrait leur apporter prochainement une réponse. 

Les précisions du collectif :

Journée internationale des droits de l’enfant : le conseil départemental doit réagir face à la situation dramatique des mineurs non accompagnés
 
Ce lundi 20 novembre en début d’après–midi, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, un collectif d’associations départementales d’aides aux mineurs non accompagnés s’est rendu au Conseil départemental de Haute-Savoie. 
 
Accompagné du conseiller régional écologiste de Haute-Savoie Benjamin Joyeux, ce collectif (Ligue des droits de l’Homme 74, Arve Réfugiés, La Cimade 74, RESF74, Solidarité Migrants Annecy, Solidarité sans frontière 74 et L’ECREVIS) souhaitait remettre au Président du Département une lettre de demande de rendez-vous officiel (voir en PJ) pour l’alerter sur la situation dramatique des mineurs non accompagnés en Haute-Savoie.
 
En effet, tous les mineurs étrangers qui arrivent sur le territoire doivent être systématiquement mis à l’abri et scolarisés lorsqu’ils ont moins de 16 ans, et non laissés à la rue ou mis à l’hôtel sans réelle prise en charge sanitaire, psychologique et éducative suffisante, comme c’est malheureusement le cas actuellement. Les bénévoles des associations d’aide aux étrangers, de plus en plus sollicités, n’ont ni à subir, ni à venir pallier les carences des pouvoirs publics en la matière.
 
Si le Collectif n’a pas pu être reçu officiellement, Delphine Metz, la Directrice de cabinet de Martial Saddier, est allée à leur rencontre devant la grille de la préfecture à Annecy, a écouté leurs doléances et leur a promis une réponse rapide du Président du Conseil départemental.
 
Dans l’attente d’un rendez-vous officiel avec M. Saddier, le Collectif reste mobilisé dans les semaines qui viennent, et en particulier à l’approche de l’hiver, pour saisir l’ensemble des pouvoirs publics afin qu’aucun mineur étranger non accompagné ne reste à la rue, sans solution de prise en charge sur le département.