Haute-Savoie : 19 communes en état de catastrophe naturelle

Haute-Savoie : 19 communes en état de catastrophe naturelle
Photo d'illustration

Il concerne tout d’abord les villes de Chessenaz et Massongy, pour des mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols entre le 1er avril et le 30 septembre 2022.

Plusieurs communes de la vallée de l’Arve, du Genevois et du Pays du Mont-Blanc sont également concernées pour les inondations, les coulées de boue et les mouvements de terrains suite aux intempéries de novembre dernier. Les habitants de ces communes sinistrées ont désormais jusqu’au 29 février inclus pour déclarer les dommages subis à leur compagnie d’assurance.

Les précisions de la préfecture de la Haute-Savoie :

Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

Sur proposition du préfet de la Haute-Savoie, 19 communes ont fait l'objet d'une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par arrêtés interministériels des 18 et 19 janvier 2024, publiés au journal officiel du 30 janvier 2024 :

Mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2022 au 30 septembre 2022: commune de CHESSENAZ,

Mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022: commune de MASSONGY,

Inondations et coulées de boue suite aux intempéries de novembre 2023: communes de BONNEVILLE, CHAMONIX-MONT-BLANC, CHATEL, CLUSES, CONTAMINE-SUR-ARVE, ETREMBIERES, GAILLARD, MAGLAND, MARIGNIER, MORILLON, MORZINE, PRAZ-SUR-ARLY, REIGNIER-ESERY, SALLANCHES, SCIENTRIER et de TANINGES,

Mouvements de terrains (hors sécheresse) suite aux intempéries de novembre 2023: communes de CHAMONIX-MONT-BLANC, CHATEL et de REPOSOIR (LE),

En conséquence, les personnes de ces communes sinistrées lors de ces événements sont invitées à déclarer le plus rapidement possible, si cela n'a pas déjà été fait, les dommages subis à leur compagnie d’assurance. Le délai maximum pour cette déclaration est fixé à trente jours à compter de la publication de l’arrêté interministériel, soit jusqu’au 29 février inclus.

Il est rappelé que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ne concerne que les biens assurés.