Tension maximale à Los Angeles ! La métropole californienne traverse actuellement une vague de violences marquantes. À l’origine de cette agitation : des manifestations qui ont dérapé. Tout a commencé le vendredi 6 juin, lorsque des citoyens opposés aux pratiques de l’ICE — la police de l’immigration américaine — sont descendus dans la rue pour protester de manière pacifique. Leur colère visait les opérations menées par l’agence, qui multiplie les contrôles et interventions dans plusieurs entreprises locales, sous prétexte de "violations présumées des lois migratoires ".
Malheureusement, ça n'a pas trop plu à Donald Trump, qui a autorisé le déploiement de 2000 hommes de la Garde nationale de Californie - une unité spéciale militaire - pour mener des opérations anti manifestations dans les soixante jours à venir, invoquant "un retour à l'ordre". Un geste, qui a davantage embrasé les esprits, quand on sait que cette Garde spéciale est traditionnellement utilisée lors de catastrophes naturelles et non pour apaiser des mouvements sociaux.
Le monde du rock nous l'a montré dernièrement : le président Donald Trump n'a pas que des amis dans le milieu. S'il est actuellement en brouille avec le Boss, aka Bruce Springsteen, il semblerait qu'un autre rockeur ait beaucoup de mal avec l'actuel président : le leader de Green Day, Billie Joe Armstrong.
Ce dimanche 8 juin, le chanteur de 53 ans a posté sur son compte Instagram des images des émeutes, avec notamment une voiture en feu. Les fans ont très vite reconnu l'air de la chanson "Fuck Off" de Green Day. En légende, on peut voir deux emojis : celui d'un majeur dressé, et celui d'un glaçon, en référence à l'ICE.
Dans les commentaires, les réactions sont unanimes : "Fuck Off" est "la chanson parfaite pour ce qui se passe en ce moment".
Ce n'est pas la première fois que le musicien exprime ses idéaux politiques, lui qui s'en est récemment pris à J.D Vance, Elon Musk, et bien sûr, Donald Trump lui même.