La préfecture a annoncé ce dimanche la détection d’un foyer dans une estive, dans l’est du département, sans en préciser l’emplacement exact. Par mesure sanitaire, un troupeau devra être abattu afin d’éviter toute propagation de cette maladie strictement animale.
Cette annonce marque une nouvelle étape dans la gestion de l’épidémie, apparue pour la première fois en France le 29 juin 2025 en Savoie. Rapidement, les autorités avaient instauré une zone réglementée de 50 kilomètres couvrant les Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère. Au 22 août, 76 foyers avaient été recensés dans ce périmètre, dont 32 en Savoie et 44 en Haute-Savoie, touchant 41 élevages et entraînant la vaccination de plus de 208 000 bovins.
Initialement, la perspective d’abattages massifs avait suscité de vives inquiétudes chez les éleveurs, conduisant à des manifestations pour empêcher les forces de l’ordre d’intervenir. Le ministère de l’Agriculture a depuis déployé une campagne de vaccination d’ampleur, permettant de limiter le recours à cette mesure radicale.
Dans le cas de l’Ain, la préfecture souligne que les éleveurs concernés bénéficieront d’un accompagnement humain et psychologique, en lien avec la chambre d’agriculture, ainsi que d’une indemnisation financière de l’État.
La DNC, transmise par des insectes piqueurs, entraîne fièvre, baisse de production laitière, nodules cutanés et un affaiblissement général du cheptel, avec un impact économique significatif pour les exploitations.
