Parmi eux, 8 personnes ont été hospitalisées en service de réanimation, dont 6 restent actuellement prises en charge. Le Centre national de référence a confirmé 28 cas qui étaient jusque-là considérés comme suspects. D’autres cas sont encore en cours d’analyse.
Les investigations menées par l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes et Santé publique France, en lien avec la DREAL, les services municipaux et la Communauté d’agglomération d’Arlysère, visent à identifier la ou les sources de contamination. Les résultats des prélèvements effectués sur les sites à risque devraient être connus dans plusieurs jours. À ce stade, aucune hypothèse n’est privilégiée.
Une maladie non contagieuse chez l'homme
Les autorités rappellent que les légionelles se trouvent dans l’eau et se transmettent par inhalation de microgouttelettes. Les sources possibles incluent les réseaux d’eau chaude sanitaire domestiques ou publics, les bains à remous, spas, jacuzzis, mais aussi les systèmes de pulvérisation d’eau comme les fontaines décoratives ou les brumisateurs. La maladie n'est donc pas contagieuse d'une personne à une autre.
La détection des bactéries en laboratoire se fait en deux étapes : la confirmation de leur présence dans l’échantillon prend 48 à 72 heures, tandis que l’analyse complète, précisant le type de légionelles et le niveau de contamination, est disponible sous environ dix jours. Ces données permettront ensuite de comparer les résultats avec les analyses biologiques réalisées chez certains patients afin de déterminer la source précise du cluster.
Les professionnels de santé du secteur ont été alertés afin de détecter rapidement tout nouveau cas présentant des symptômes évocateurs de la maladie, qui incluent fièvre, toux, fatigue et troubles digestifs.
