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Annecy : la chocolaterie Meyer va-t-elle survivre ?

Annecy : la chocolaterie Meyer va-t-elle survivre ?
Atelier de production de la chocolaterie Meyer, basé à Poisy.

En octobre 2024, l'enseigne annécienne de l'entreprise avait dû fermer dans la vieille ville. Depuis, l'activité économique de la société a baissé de moitié.

Depuis plus d’un an, l’entreprise Meyer s’est réfugiée dans son atelier de production à Poisy après un départ de feu juste à côté de leur enseigne. « On n’a pas été impactés par le feu en 2024 mais par l’eau que les pompiers ont déversée, indique Bruno Meyer, gérant de l’entreprise. On avait refait le magasin il y a 14 mois. Ça nous a mis un petit peu plus de chagrin parce qu’il était complètement neuf. »

Les deux gérants et leurs quinze employés, dont leur fils, travaillent dur pour garder l’entreprise à flot, mais sans réellement savoir jusqu’à quand. « Ça dure, et on n’a pas vraiment de date pour rouvrir. On nous annonce fin 2026, voire juin 2027, estime le patron. Donc la fourchette est un peu large et, pour nous, ça devient extrêmement compliqué. »

Une perte économique importante

En une seule année, l’entreprise a perdu beaucoup d’argent en raison de la baisse de son activité économique. « Il se joue notre survie, parce qu’on a perdu 50 % de notre chiffre d’affaires. Donc forcément, on a quand même tous nos prêts, tous nos leasings, et puis notre personnel à payer. Donc il faut absolument qu’on retrouve une activité un peu plus importante, indique Bruno Meyer. On espère faire venir encore un peu plus de clients à Poisy. Malheureusement, le centre-ville faisait 75 % de notre chiffre, avec une grosse partie de clientèle touristique. »

Durant cette dernière année, l’entreprise en a profité pour se diversifier. « On avait commencé à créer des glaces pour s’adapter aux clients et aux températures de plus en plus élevées, indique Bruno Meyer. On essaie de trouver des solutions. Maintenant, ça ne suffit pas. Il faut vraiment qu’on ait un élan de solidarité de nos clients, parce que sinon, après 40 ans d’activité, l’entreprise peut disparaître. »