L’incident remontait à la nuit du 10 février 2024, lorsque le chef de garde avait découvert le pompier endormi sous un bureau de la caserne, alors qu’il n’était pas de service.
La porte du local avait été fracturée. Un pied-de-biche et les clés du coffre se trouvaient à proximité du suspect.
Quelques jours plus tard, l’amicale déposait plainte, signalant la disparition de l’argent destiné à la vente annuelle des calendriers.
Le pompier poursuivi pour “vol avec effraction” a toujours clamé son innocence, expliquant s’être simplement caché par peur après avoir entendu un bruit dans le couloir, sans savoir où se trouvait le coffre.
Devant le tribunal correctionnel d’Albertville cette semaine, le dossier a été jugé insuffisant pour établir sa culpabilité, la faute à une enquête bâclée. Aucun relevé d’empreintes n’avait été effectué sur le pied-de-biche ni sur les clés, et aucun élément concret ne pouvait prouver qu’il avait fracturé la porte.
Le tribunal a donc décidé de le relaxer au bénéfice du doute.







