Son tort ? Avoir mis le feu au matelas de sa cellule à six reprises en l'espace de huit mois.
Le quinquagénaire, fragile psychologiquement et disposant de 35 mentions à son casier de justice, estimait ne pas avoir eu de traitement de faveur alors qu'il avait coopéré avec l'administration pénitentiaire en dénonçant des projections de colis dans l'enceinte de la prison savoyarde.
Un an de prison ferme a été requis par le parquet, qui estimait qu'il avait mis inutilement en danger sa propre personne et les autres détenus.
Les juges l'ont finalement condamné à 8 mois de prison supplémentaires. Il devait initialement retrouver la liberté à l'automne 2026, il sortira finalement en 2027.
