Cet incendie, survenu dans la nuit du 21 septembre 2022, avait coûté la vie à un père de famille de 46 ans, laissant derrière lui deux jeunes filles. L’accusé, âgé de 47 ans, avait été arrêté trois jours après le drame dans un train à Ambérieu-en-Bugey. La police judiciaire de Chambéry le recherchait après avoir identifié sa présence sur les lieux au moment de l’incendie.
Selon l’enquête, il aurait allumé des bougies dans son appartement avant de partir, laissant les portes ouvertes. Mis en examen et placé en détention provisoire depuis 2022, il comparaîtra devant la cour pour destruction de biens par un moyen dangereux ayant entraîné la mort et une incapacité supérieure à huit jours. Un homme, ayant tenté de s'échapper, s’est gravement blessé en sautant par une fenêtre, se fracturant les deux chevilles. Au total, neuf parties civiles seront présentes pour demander réparation.
L’incendie avait détruit presque entièrement le bâtiment. La cour d’assises devra trancher sur la responsabilité de l’accusé et le verdict est attendu vendredi 14 novembre.
