Cette action nationale, baptisée "Démocratie verrouillée", s’est tenue en marge du mouvement Bloquons tout, organisé le même jour dans plusieurs villes françaises. Le collectif entendait ainsi dénoncer l’inaction du gouvernement face à la crise écologique et sociale, alors que s’ouvrait la COP 30 à Belém, au Brésil.
“Nos dirigeants ont les clés du problème”
Dans leur communiqué, les militants qui s'étaient enchaînés aux grilles des préfectures avec des antivols expliquent avoir voulu "symboliquement renvoyer les clés du problème" aux représentants de l’État.
"Nous nous sommes attachés devant les préfectures car ce sont nos préfets et nos gouvernants qui détiennent les clés des décisions à prendre", indiquent-ils.
Le mouvement estime que la France multiplie les reculs environnementaux, malgré les alertes répétées de la communauté scientifique et de la Cour des comptes.
Extinction Rebellion demande aux pouvoirs publics de reconnaître la gravité de la crise écologique, de stopper les projets dits “écocidaires” (comme les autoroutes A412 ou A69) et de garantir la justice sociale dans les politiques climatiques.
Le mouvement réclame notamment la taxe Zucman sur les grandes fortunes, ainsi qu’un réexamen des aides publiques aux entreprises, estimées à plus de 200 milliards d’euros par an.
Enfin, les militants appellent à un renouveau démocratique, par la mise en place d’assemblées citoyennes et populaires, afin de redonner, selon eux, "les clés de notre avenir au peuple".
