Pour l'heure, 200 buralistes sur le territoire ont reçu leurs boutons d'alerte. Ces derniers permettent, en cas de danger, d'envoyer un message instantané géolocalisé à cinq contacts. Ils peuvent aussi enregistrer des sons et ont pour objectif d'être utilisés dans des affaires judiciaires si cela le nécessite. L'intérêt de ces boutons est de pouvoir solliciter de l'aide sans attirer l'attention.
Ce dispositif est gratuit pour les buralistes, pour un coût pris en charge par la Région de 660 000 euros. Si pour l'instant, seuls 200 d'entre eux ont pu recevoir ce système d'alerte, la totalité des 2671 buralistes de la région doivent en avoir un au début de l'année 2026. Cette question de la sécurité refait surface après une nette progression du trafic illégal de tabac. Les buralistes font ainsi partie des victimes collatérales et sont exposés à des risques accrus selon la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ces boutons ne sont pas en phase de test puisqu'il y en a déjà 2000 qui ont été distribués à des associations accompagnant les femmes victimes de violences, des établissements scolaires juifs ou les organismes locaux confrontés aux problématiques de sécurité.







