Le PS de Haute-Savoie n’appelle pas à manifester samedi

Le PS de Haute-Savoie n’appelle pas à manifester samedi
Photo d'illustration

Un mouvement de manifestation a été lancé pour le 23 septembre par une centaine d’organisations à travers la France contre « les violences policières et le racisme ».

Il fait suite aux émeutes urbaines du début de l’été. La délégation haut-savoyarde du Parti socialiste affirme ne pas croire « à l’existence d’un racisme systématique au sein des forces de l’ordre », pas plus qu’elle « n’approuve des écrits syndicaux appelant à la guerre civile ». Le PS appelle à la place « au rétablissement d’une véritable police de proximité au service des citoyens ». 

Les précisions du Parti socialiste de Haute-Savoie :

Le Parti socialiste appelle à dépasser la crise de confiance entre la police et la population

Notre pays a besoin d’un corps républicain fort et respecté pour assurer la sécurité des françaises et des français, être gardien de leur paix, de leur République. Critiquer parfois l’action de la police ne signifie pas lui être hostile, la défiance systématique n’étant pas un programme. 
Le parti Socialiste ne croit pas à l’existence d’un racisme systémique au sein des forces de l’ordre. Pas plus qu’il n’approuve des écrits syndicaux appelant à la guerre civile.

Pour ces raisons, le parti Socialiste n’appelle pas à la manifestation du 23 septembre.

Le Parti Socialiste appelle à travailler sereinement et sans anathèmes à la refondation de la police. 

Il appelle au rétablissement d’une véritable police de proximité, au service des citoyens et de leurs besoins.

La violence n’a pas d’excuses, mais elle a des sources. Les premières victimes de l’insécurité sont les habitants des quartiers populaires, et la sécurité fait partie de la bataille pour l’égalité. Le Parti Socialiste rappelle donc que l’état d’urgence, plus que sécuritaire, se doit d’être social pour qu’advienne l’égalité réelle : éradiquer la pauvreté, briser les ghettos, répartir le travail, assurer la réussite scolaire, défendre la santé publique.