Sting déclare la guerre contre l'intelligence artificielle

Sting déclare la guerre contre l'intelligence artificielle
Sting ne veut pas de l'IA dans la musique.

Cette fois c'est la guerre !

Dans l'ère de l'intelligence artificielle, les fans sont désormais capables de tout. Ils ont pu recréer des titres d'Oasis, un duo entre les rappeurs Jul et Ninho ou encore un featuring de rêve entre Drake et The Weeknd. Sting a donc décidé de monter au créneau et, dans une interview donnée à la BBC, il se positionne résolument contre ces procédés et ne mâche pas ses mots.

"Ce sera une bataille que nous devrons tous mener au cours des deux prochaines années."

Dans cet entretien, il explique également qu'il fait désormais se "méfier" de la technologie.

 "Les éléments constitutifs de la musique nous appartiennent, à des êtres humains. Ce sera une bataille que nous devrons tous mener au cours des deux prochaines années : défendre notre capital humain contre l'IA. Je m’ennuie immédiatement quand je vois une image générée par ordinateur. J’imagine que je ressentirai la même chose à propos de l’IA faisant de la musique. Peut-être que pour la musique électronique de danse, cela fonctionne. Mais pour les chansons, vous savez, qui expriment des émotions, je ne pense pas que cela m’émouvra."

Un débat controversé sur les chansons générées par les IA a éclaté dans l'industrie de la musique au cours des derniers mois, plusieurs personnalités de premier plan étant affectées par la croissance de la popularité de cette technologie. Le mois dernier, un utilisateur de TikTok a affirmé avoir utilisé l'IA pour générer les voix de Drake et The Weeknd afin de créer le morceau viral "Heart on my Sleeve", commentant en ligne : "Le futur est ici".

De son côté, le label Universal Music Group, qui représente le chanteur de Police a comparé la musique générée par les IA à de la "fraude" dans un courrier que la maison de disques a envoyé aux plateformes de streaming musical en avril dernier. Car s'il en va de l'humanité de la création, il y a certainement aussi une histoire de gros sous derrière tout ça...