Il faut dire qu'elles sonnent toutes les demi-heures, y compris la nuit !
Comme souvent dans ce genre d'histoires, cette tradition millénaire a été remise en cause par une nouvelle venue, qui a fait l'acquisition d'un logement situé en face du lieu saint et qui ne supportait pas d'entendre le carillon la nuit.
Selon le Dauphiné Libéré, la maire de Mésigny a pris la plainte en considération et a donc sollicité l'avis de son conseil municipal. Fallait-il stopper les cloches de l'église Saint-Denis afin de garantir le repos nocturne de tous les habitants ? La réponse des élus fut négative.
C'est donc déjà la fin de cette querelle de clocher, qui a tout de même fait vibrer le quotidien des habitants. A tel point qu'une pétition pour le maintien du carillon avait été lancée par un collectif et a recueilli près de 7000 signatures. Pas mal pour un village de 800 âmes !
"Mais qui sont ces gens ?!?! Nous sommes dans une commune française, en milieu rural, où les cloches des églises sonnent depuis des siècles, où les coqs chantent très tôt, où des troupeaux vivent à proximité, certains ayant même des cloches autour du cou, où le bruit des tracteurs est habituel, les agriculteurs travaillant dur pour vous donner à manger ! Si cela vous dérange ou vous incommode, passez votre chemin, la route est longue et large !", écrivaient les défenseurs des cloches de Mésigny concernant les nouveaux venus qui s'en plaignaient.
