Pays de Savoie: des manifs ce dimanche contre la loi immigration

Pays de Savoie: des manifs ce dimanche contre la loi immigration
Images d'archives

Ca manifestait hier dans les rues d'Annecy, Cluses et Thonon ainsi qu'en Savoie sur Chambéry et Albertville.

Quelques 500 personnes étaient mobilisées hier dans les rues d’Annecy pour dire non à la loi immigration du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Une manifestation qui intervenait alors que le conseil constitutionnel doit rendre son verdict jeudi sur la conformité ou non de cette loi. Une centaine de personnes était également mobilisé à Cluses, et 150 à Thonon. Et puis en Savoie, près de 250 personnes se sont retrouvé dans les rues de Chambéry ce dimanche pour demander le retrait de cette loi. Ils étaient une centaine également à Albertville.

Communiqué de presse de l'intersyndicale départemental:

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ».

C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ».

Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé…

Ce faisant, tous et toutes, Français-es autant qu’étranger-ères, nous nous trouvons menacés. Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. » Soucieuses soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.