L'étude, menée auprès de 1 000 habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes, révèle que 73 % considèrent la voiture comme un bien de luxe, mais 63 % la jugent indispensable et 56 % déclarent ne pas pouvoir s’en passer au quotidien. Pour 41 %, la voiture reste le mode de transport le plus vital, et 37 % n’ont aucune alternative crédible pour leurs déplacements.
Cette situation se traduit par des renoncements financiers : 48 % des habitants ont déjà renoncé à acheter ou remplacer un véhicule, tandis que les raisons principales des dépenses sont l'entretien (39%), le carburant (26%) et l'achat de la voiture (21%). Près d’1 conducteur sur 5 (16 %) a contracté un crédit pour faire face à une réparation.
Le coût des assurances trop élevé
L’assurance automobile est aussi touchée : 24 % ont réduit leurs garanties, 8 % ont renoncé à leur couverture et 12 % y songent. La perception du coût est élevée : 50 % jugent qu’une assurance raisonnable coûte entre 41 et 60 €/mois, alors que 31 % paient plus de 60 €, dont 11 % plus de 80 €.
Si la voiture est un luxe obligatoire, c'est notamment face à l'absence d'alternative crédible pour plus d'un habitant sur trois. Par ailleurs, 61 % des habitants ne s’imaginent pas vivre sans voiture dans cinq ans, malgré une défiance croissante envers les politiques publiques.
