Les faits remontent au 26 décembre 2021, lorsqu’un départ de feu suspect a été signalé sur une armoire électrique de la gare de départ de la télécabine de la Daille. Trois autres incidents similaires s’étaient produits dans les deux semaines suivantes. L’empreinte ADN du prévenu a été retrouvée sur un papier imbibé de gel hydroalcoolique utilisé comme combustible.
Moins de trois mois plus tard, l’homme a été suspecté d’avoir déclenché deux autres incendies dans une résidence-hôtel, provoquant l’évacuation de plus de 100 personnes. Malgré ces éléments, il a nié son implication, affirmant n’avoir aucune fascination pour le feu.
Le tribunal a retenu la qualification de "dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes", passible de dix ans de prison, et a assorti la condamnation d’un suivi psychologique obligatoire, tenant compte de la possible pathologie psychiatrique du prévenu.







