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Deux Savoie : qu'attendre du mouvement du 10 septembre ?

Deux Savoie : qu'attendre du mouvement du 10 septembre ?

Mercredi 10 septembre 2025, les syndicats des Pays de Savoie appellent à une grève en se rassemblant dans les rues d'Annecy et de Chambéry.

La rentrée politique est d’ores et déjà bien entamée avec la démission du gouvernement de François Bayrou, mardi 9 septembre 2025, mais elle pourrait également l’être sur le plan social.
Depuis le début de l’été, sur les réseaux sociaux, la date du 10 septembre a été cochée pour lancer un mouvement de grève. Les syndicats ont décidé de s’y associer. « Nous serons dans les rues pour faire entendre la voix du monde du travail, estime Kévin Dos Santos, secrétaire général de la CGT en Savoie. Nous n’allons pas manifester pour casser, mais il faut une réponse forte, organisée et massive. »

Quels points de blocage prévus ?

En Savoie, la majorité des rassemblements sont prévus à Chambéry.
Plusieurs lieux stratégiques ont été ciblés par les forces syndicales.
Dès 7 heures du matin, il y aura du monde au Carré Curial, dans le centre-ville. Ensuite, les protestataires souhaitent exprimer leur colère contre le modèle capitaliste en s’attaquant aux grandes enseignes. Ce sera le cas du côté du Carrefour de Chamnord en début de matinée.
Un défilé de l’intersyndicale est également prévu dans l’après-midi à Chambéry.
Dans le reste du département, une manifestation pourrait avoir lieu à Albertville à partir de 8 heures.

En Haute-Savoie, Annecy sera le point de rassemblement majeur des contestataires, avec le blocage du lycée Gabriel-Fauré dès 7 h 30.
Dans le même temps, des ronds-points pourraient être ciblés dans la Venise des Alpes.
Concernant le défilé des syndicats, un rendez-vous a été fixé mercredi 10 septembre à 14 heures devant la mairie d’Annecy.

Quelles revendications ?

Dans un communiqué commun, plusieurs forces syndicales, dont la CGT, indiquent ne pas vouloir des mesures que souhaitait mettre en place François Bayrou, comme l’année blanche pour les retraités, par exemple.
« Nous demandons plus de moyens pour les services publics, comme les hôpitaux, indique Kévin Dos Santos. Nous souhaitons également de meilleurs salaires et une augmentation des minima sociaux. »