Le point sur les suites de l'attaque au couteau à Annecy

Le point sur les suites de l'attaque au couteau à Annecy

Une enquête a été ouverte pour "tentatives d'assassinat" et il n'y a "aucun mobile terroriste apparent", c’est ce qu’a déclaré la procureure de la république d’Annecy hier après cette attaque au couteau

L'attaque au couteau à Annecy qui a fait 6 blessés parmi lesquels 2 adultes et 4 enfants âgés de moins de 3 ans. L’évenement qui a également impliqué 37 personnes selon la préfecture dont 26 élèves du lycée Gabriel Foré à Annecy et une enseignante qui ont été pris en charge par le Samu et les Sapeurs-pompiers du Sdis. Les sorties scolaires ont d'ailleurs été annulées hier, sur décision de la rectrice de l’académie de Grenoble. Et elles le seront encore aujourd’hui.

Sachez par ailleurs qu’à la suite de cette attaque qui a donc grièvement blessé des enfants, un centre d’accueil des familles a été ouvert. Des équipes de soutien réunissant des psychologues et des professionnels de santé sont présents. Enfin une cellule d’urgence psychologique a également été mis en place en préfecture pour accompagner les personnes impliquées. Cette cellule ouvrira à partir de 9h ce matin au centre hospitalier d’Annecy. Et puis des cellules d’écoutes psychologiques ont été mises en place dans les écoles pour les enfants. Prise en charge psychologique enfin pour les agents municipaux qui ont tenté d’arrêter l’assaillant.

Et face à ce terrible drame qui a bouleversé la France entière hier à Annecy. Aucune manifestation non déclarée n’était possible hier dans la ville. Le préfet de la Haute-Savoie et la procureure de la république d’Annecy avaient en effet appelé à ne pas organiser de rassemblements spontanés après des publications sur les réseaux sociaux appelant à un rassemblement intitulé Francocide et après des appels à manifester par plusieurs groupuscules d’ultra droite.

Et alors que la préfecture avait interdit tout rassemblement spontané suite à ce drame. Une trentaine d’individus vêtus de noir et de cagoules, provenant d’un groupe d’extrême droite ont chanté la marseillaise devant le lieu du drame, drapeau français à la main. Le groupe a finalement été évacué par la police dans le calme.