Une étude pour tenter de mieux comprendre les personnes électrohypersensibles et ainsi renforcer la qualité des recherches scientifiques sur le phénomène et sa prise en charge médicale. C’est l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire qui lance ces travaux. Un appel aux volontaires est lancé. Et des entretiens seront donc menés au domicile des personnes électrohypersensibles volontaires.
Cette étude étend au territoire national une étude de faisabilité réalisée en Bretagne entre 2017 et 2019 qui a permis de produire de nouvelles connaissances en croisant les discours sur le « vécu du quotidien » avec les données médicales. Elle permettra d’aller à la rencontre des personnes électrohypersensibles, et notamment de celles qui ont choisi de s’éloigner voire de s’isoler des sources d’exposition potentielles.
Elle est fondée sur la conduite de 3 entretiens successifs (à domicile) dans un intervalle de quelques semaines :
un entretien sociologique,
un entretien épidémiologique,
un examen médical gratuit qui sera assuré par un médecin d’un Centre régional de pathologies professionnelles et environnementales, unité d’un Centre hospitalier des secteurs géographiques concernées par l’étude.
Cette recherche sur l'électrohypersensibilité est mise en œuvre par deux cabinets d'études mandatés par l’Anses :
SEPIA-Santé spécialisé en épidémiologie, santé publique, et santé-environnement (Lorient),
Environnement & Société spécialisé en sociologie et anthropologie de la santé (Concarneau).